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Le Monde de Spot

9 août 2007

un voisinage perturbant

un petit message pour affirmer mon indignation ! Les valeurs des chats d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'elles etaient !

Y'a pas 6 mois je flannais dans le potager de lui pendant qu'il ne m'y voyait pas. Et soudain qu'est ce que je sens ? Un jeune chat. A l'odeur, il semblait affamé (ça sent la bile) et effrayé (ça sent la sueur). Moi, pas humain, je me dirigeais vers lui pour lui demander ce qu'il faisait là. Appeuré, il me répondait qu'il savait pas trop et implorait ma pitié dans des sanglots ecoeurant de populisme. Alors, là, je commence mon grand jeu : d'abord le regard hautain, méprisant, dédaigneux. J'attends un peu... Je laisse le temps s'écouler... Et là, paf, je frotte ma tête contre lui, j'aurais pu lui dire "t'inquiètes petit, je suis là maintenant..." mais j'ai préféré le geste à la parole...

Les jours suivants se sont déroulés sans encombre, j'ai parfois été obligé de montrer un peu les règles mais très vite il est resté à sa place. Le gros defaut de cette jeunesse, c'est son agitation ... Mais bon ,je reste un félin de premier choix.

Le nouveau et elle sont vites devenus acquis à sa cause. En quelques semaines, ils lui offraient le gîte et le couvert. La maison restait mon seul havre de paix. Mais pour combien de temps ? Il furetait partout le jeune sournois gris : devant la fenêtre de la cuisine, dans l'entrée, ... Et il devenait de plus en plus pénible, plus envahissant. Et des "Gris" par ci et des "Gris" par là et que même le nouveau il était bientôt plus content de voir Gris que moi. Je n'en pouvais plus... Au bord de la crise de nerf... Il m'a même ATTAQUE !!! Et là, ce fut trop, je me suis dit "Spot, tu dois te ressaisir, ta force est l'intelligence, t'es pas un physique, t'es un rusé !". J'ai mis mon plan en oeuvre : opération séduction, ils allaient tous voir à quel point je suis trop cool comme chat...

L'idée a fait son chemin et un jour Il a parlé à Elle, sérieusement , vous voyez, "...que j'étais chez moi, que j'étais leur chat et que ce %$@!#& de chat gris ne devait pas me faire de mal"...

Elle m'a pris dans les bras et maintenant, il suffit que je miaule un peu fort pour qu'ils viennent à mon secours. C'est pas beau la vie ?

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18 janvier 2007

Petit bilan

Pas de nouvelles de toutoublog, ca se confirme, on ne peut compter que sur peu de chiens... Mais je ne désespère pas, je serais un fondateur de la communauté libre féline sur le net, le canal historique en quelque sorte...
Je me disais, ca fait un an que le blog est commencé et beaucoup de temps que je n'y ai pas écrit, il est donc temps de faire un petit point. Je vis toujours avec la famille dans la maison (je vous avais raconté la découverte du lieu). Il et Elle sont égaux à eux-mêmes, c'est bien, on sait à quoi s'attendre (à peu près). Et puis, il y a toujours le Nouveau, il me cause bien des tracas et je sens qu'on n'est pas prêt d'en être débarrassé.... Il se déplace maintenant, et c'est risqué, il faut toujours être sur ses gardes. Je ne monte plus à l'étage, trop de danger dans la fuite, il faut se faufiler sous une barrière en métal, se mettre tout à plat et pédaler avec les pattes arrières, il peut vous saisir à n'importe quel moment. Mais même au rez-de-chaussée, il me poursuit en hurlant, Elle a un regard attendri et sourit tendrement dès qu'il me touche, ca m'énerve, alors je ne bouge plus, je suis en symbiose parfaite avec la fourrure blanche du canapé, j'envoie des messages pour disparaître, ca marche pas mal, au bout d'un moment il se lasse. Faut quand même que je reconnaisse que ce n'est pas toujours désagréable, il me carresse un peu par contre il finit toujours par approcher son visage de moi et là c'est trop, j'ai une montée d'adrénaline, je fuis. Il me donne à manger aussi, je devrais dire qu'il me lance à manger, c'est bien, ca présente l'avantage d'avoir toujours des croquettes à disposition dans toute la cuisine. Elle, je vois bien que ca ne lui plait pas trop alors du coup, je me laisse carresser voire je me frotte un peu, et là, tout le monde est content. C'est simple de faire plaisir aux humains...

11 janvier 2007

www.toutoublog.com

Salut à tous,

I'm back ! Nouvelle année, nouvelle résolution : je vais entretenir mon Blog... Eh oui, tout à l'heure je surfais sur les news de Yahoo et qu'est ce que je vois (en home svp) un article vers www.toutoublog.com : mortel !!!  D'un coup, je me suis dit, vas-y Spot, bouge-toi, fini les siestes sur le canapé (pour aujourd'hui), je prend mon destin en main... Alors j'ai écrit au webmaster de toutoublog.com parce que, moi aussi, j'ai envie de faire partie d'une communauté sur internet... Voici ce que je lui ai écrit :

Bonjour cher Webmaster,

Je viens de découvrir ce site génial(bien qu'il ne parle que des chiens)... Moi je suis un chat, mais j'aime bien les chiens, enfin pas tous, certains... Ca dépend... Bref...
Tout ca pour vous dire que moi aussi j'ai un blog depuis 1 an (je ne le met pas souvent à jour, je suis débordé et puis j'ai eu quelques coups durs dernièrement) mais bon si ca vous dit d'aller le voir :
http://lemondedespot.canalblog.com/. Pensez-vous ouvrir un miaoublog.com ?

Ronronnement félin et spotien

Je vous tiens au courant

7 janvier 2006

Les fêtes de fin d’année humaine

Les fêtes de fin d’année humaine sont souvent une période riche pour moi.

Déjà, les festins orgiaques qui caractérisent cette phase de l’année sont souvent synonymes de gamelle de luxe. Il n’est pas rare que lui ou elle me croise un de ces soirs l’œil et l’estomac imbibé de leur mixture rouge foncée et dans un sourire mi-crétin mi-endormi me déverse les restes de leurs gamelles plates dans la mienne.

C’est aussi le régal du museau. Que de nouvelles odeurs et de produits régionaux ! La forêt et la mer. Je ne passe pas une année sans me faire une petite musaraigne pré-salée ou une souris à l’humus. Je laisse baguenauder ma truffe dans les caves, dans les jardins, que de joie que de passer du blanc au gris dans une poussière quasi neuve.

C’est aussi le moment le plus mondain de l’année.
Au cours de nos différents arrêts nous passons toujours par chez mon pote « Ninoune ». C’est un rural un peu patapouf mais il n’est pas trop méprisable pour un chien. Notez bien que le fait que je sois enfermé avec lui pendant 3 jours et qu’il fasse 20 fois mon poids et 5 fois ma taille force à bien m’entendre avec lui. Cependant j’ai appris à l’apprécier : il me laisse manger dans ses gamelles, il sait rester à sa place, il se laisse attaquer la queue, ... Par contre il a une manie de chien que je ne tolère pas : il sent le cul ! Dans ces cas là je ne mâche pas mes mots et je ne deviens presque plus contrôlable, je redeviens le chasseur qui sommeille au fond de moi. Ma violente sanction est toujours la même : la fuite.

A la halte suivante j’ai longtemps retrouvé une jeune chatte angora du nom de « plume ». Notre idylle devenait sérieuse jusqu’au jour ou je découvrais la vérité et les griffes de son compagnon jaloux. Lui aussi est un rural mais pas patapouf du tout. C’est un monstre de muscle et de trucs dangereux (crocs, griffes, pattes, tête, …). Ce jour là, je ne devais mon salut qu’à lui qui traînait dehors.

En revanche les fêtes sont aussi synonymes d’enfants ! Déjà qu’il faut que je me tape le nouveau toute l’année, pendant 15 jours on m’en rajoute 3. En plus il sont pas handicapés comme le nouveau : ils savent se déplacer ! Ils me pourchassent, ils crient, ils font des battues, ils tendent des piéges. Ils sont presque intelligents, ce qui ne les rend que plus dangereux.
Loué soit Bastet (dieu des chats égyptien imbécile !) et le don quelle m’a fait : faire semblant de pas être là.

Mais malheureusement, je croise aussi souvent le « malade ». Je ne connais pas son nom et je ne veux pas le connaître. C’est une espèce d’ovoïde poilu avec des pattes trop courtes mais malgré tout bien trois fois gros comme moi. Cet espèce de malade agité se met à hurler en sautant partout des que … rien. En fait je n’ai jamais compris les stimuli qui déclenchaient ces crises. Il m’angoisse terriblement. Il se jette sur vous, aboyant tout son souffle avec beaucoup de bout de sa gueule à l’extérieur : langue, salive, dents et babine. Lui et elle me répète à chaque fois : « tu vas voir, il est tout fou mais il est pas méchant … »
Mon œil oui, … L’hystérie et l’œil injecté de sang ne me paraissent pas définir le mieux un chien  gentil.

En fin de compte quand je rentre, je suis tout comme lui et elle : vanné, grossi mais soulagé.

18 novembre 2005

Sales humains d’Europe 2

Avant-hier, revenant d’une de mes chasses du jardin, je repassais par la cuisine pour voir si mes croquettes étaient toujours là et si elles avaient le même goût.

Durant ma vérification  je tombais sur lui et elle, ils venaient de mettre le nouveau dans sa pièce (car il sait toujours pas se déplacer) et semblaient se relaxer en se passant une cigarette dans le brouhaha de ce qu’ils appellent la « radio ».

Au passage, je ne comprendrais jamais comment les humains prétendent pouvoir se détendre dans le vacarme assourdissant de leur soi-disant « musique ». Autant le bruit d’un jeune moineau qui paille juste avant de se prendre un coup de patte pour rigoler est relaxant autant un humain beuglant (excuser moi les vaches) dans leur radio ne me détend pas du tout. Mais je m’égare …

Et là d’un coup lui dit :
- tiens c’est la blogosphere sur Europe 2.
Elle : « c’est quoi ?»
Lui : « ben tu appelles la radio, tu leur files l’adresse d’un blog sympa, ils t’interviewent et j’crois qu’t’as des cadeaux »
Elle : « on n’a qu’a appeler pour le blog de Spot ?»

Du coup, comme on commençait à parler de moi sans s’adresser à moi je m’intéressais. Surtout qu’en général quand c’est le cas c’est soit très bon soit très mauvais pour moi. Là ça ne semblait ni l’un ni l’autre.

Et comme toujours dans ce cas de figure lui dit « super » et c’est elle qui fait tout. La vie de couple humaine m’étonnera toujours …

Elle se mit alors de coté pour parler dans son carré en plastique. Au sortir de sa conversation avec son carré elle semblait enthousiaste. Elle lui expliquait qu’elle était tombée sur une jeune femelle assez drôle car elle disait toujours : « cool », « hypra » et « à donf ». Ma parole, ils se sont jamais entendu ces deux là.

Mais le plus important, c’était qu’elle serait rappelée lundi et qu’ils allaient parler de mon blog. Ma première idée fut de prévenir mes copains : ninoune (le seul chien qui soit sympa), gahou (un chat un peu bobo, un peu bourrin mais sympa dans le fond). Mais comment faire pour les informer ?
Utiliser le carré en plastique ? Je me mettais devant et miaulais devant sans résultat (en fait si un, lui me criait dessus)
Prendre en otage une famille de pigeon pour que le père de famille aille avertir mes copains ? Non, je suis beaucoup trop trouillard pour ça.

Je décidais donc avec la folie qui me caractérise d’attendre lundi.

Nous nous retrouvions donc tout les trois dans la cuisine le jour dit. Nous étions tous très euphorique (c’est pour ça que je les aime bien tout les deux, ils se passionnent pour les choses importantes). Les heures passèrent devant la radio et point de blog de spot il ne fût question. Nous étions tous très déçus (et moi le premier). Soit disant que celle qui était dans le carré en plastique l’autre jour était malade … Encore une excuse d’humain …

Alors amis chats (et autres), je vous le dit : boycottez Europe 2 la radio qui mens aux chats !

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3 novembre 2005

Truc de ouf !

Ça va faire quelques jours que je n’ai rien marqué sur mon blog, et pour cause !

En fait, il faut que je revienne au début du début pour que vous compreniez l’importance de la chose. Tout à commencé il y a plusieurs semaines quand lui et elle se sont mis à faire des cartons. Dans un premier temps, je ne m’en souciais pas. Ils sont tellement bizarre … c’est pas la première fois que je les voie déplacer des meubles, remplir des trucs, en vider d’autres, …
Mais là, ça durait.

Et ça s’entassait et le bazar enflait.

Note bien, je trouvais ça plutôt sympa, j’avais retrouvé ma vieille souris rouge à qui j’avais scalpé les fesses un jour d’euphorie, ma balle en plastique  orange avec les troue des dents de mon copain Ninoune dedans (je sais pas si je vous en ai parlé de celui-la) et y’avait des tas de moutons avec lesquels je pouvais me battre.

Et un jour, Paf ça a dégénéré … « Eux » sont arrivés nombreux et bruyant. « Eux » ce sont d’autres membres de leur troupeau. Ce qui était étrange c’est qu’il n’y avait que des males. Ils riaient grassement (comme souvent chez les males de cette espèce) et buvaient leur mixture noirâtre. Hormis la nuisance sonore, ce n’était pas bien méchant jusqu’alors. Et puis d’un coup, elle m’a mis dans la prison en plastique de voyage. Je me rendais assez vite pour deux raisons :
- primo, l’effet de surprise. J’avoue que je roupillais tranquillement sur leur lit quand ils sont arrivés.
- Deuzio, en corps à corps je suis assez minable.

Comme souvent, après la petite prison ils me mettaient dans la grande en fer qui se déplace. Arrivé à ce stade, je rongeais mon frein observant la moindre faille dans leur système. Malheureusement à aucun moment je ne pu tromper leur vigilance et m’enfuir.

A ma plus grande surprise, on me libérait dans un lieu que je ne connaissais pas. Il et elle étaient là et le nouveau avait été amené (car je ne sais pas si vous l’ai dit mais le nouveau ne sait même pas se déplacer tout seul). « Eux » étaient toujours là, mais quelque chose avait changé en eux. Leurs odeurs étaient plus acre et certains semblaient plus rouges du museau, presque brillant. Passé ces différences, ils faisaient toujours autant de bruit et là, ils buvaient leur mixture jaune à bulles.

Pour éviter le danger (et c’est très important chez moi), je m’abritais tout aplati sous la première table qui se présentait et mettais tout mes sens en éveil. Je constatais de suite que la pièce était vide de mobilier hormis cette drôle de table qui semblait être improvisé et sur laquelle ils avaient entassés des victuailles. Et ça riait et ça baffrait … des fois, je me dis que les humains sont d’une vulgarité.

Puis, affinant mon observation, je remarquais que de nombreuses odeurs (provenant de l’extérieur) ressemblaient à celles qu’ils y a chez les géniteurs de lui et elle. C'est-à-dire l’herbe (que j’aime bien manger mais pas trop piétiner), les fleurs et autres éléments naturels follement excitant mais terriblement inquiétant pour un matou de mon gabarit et de mes origines (je reste malgré tout un urbain).

Et sans que j’y prête attention, il dit : « bon les gars on s’y r’met ? »
Elle de répondre : « bon alors, faudrait que je le mette à l’abri ». J’ai d’abord pensé qu’elle parlait du nouveau. Il sait tellement rien faire hormis crier et sentir pas bon ; et ils sont toujours si inquiet à son sujet que ça ne pouvait être que lui le sujet de cette conversation. Mais que nenni, il s’agissait de moi. Elle se précipitait sous la table pour me prendre sous les pattes avant que j’aie eu le temps de dire ouf et me faisait traverser un couloir sous son bras. Elle ouvrit une porte vieillotte et me fît descendre un escalier de bois aux marches branlantes. Puis, elle me déposa délicatement (c’est l’avantage avec elle, c’est la plus douce des trois) et s’en alla par ou elle était venue sans plus un mot.

Totalement résigné sur la cruauté humaine, il ne me restait plus qu’a découvrir mon nouveau cachot. A vue de museau, ça semblait être une vieille cave humide au sol de terre battue. J’espérais tomber sur une souris (pas trop grosse sinon j’ai peur) mais je ne trouvais quelques araignées pour me distraire.

Je passais les heures qui suivirent à sentir et à avoir peur. Il y avait déjà une forte activité au-dessus de ma tête. Mais quand  « eux » se mirent à entrer successivement dans un vacarme assourdissant en portant les meubles de lui et elle;  Ce lieu plutôt calme et frais se transforma en un dépotoir aussi bruyant qu’une conversation entre lui et elle au sujet du nouveau.

Toujours dans un souci d’intégrité physique de ma personne, je me réfugiais le plus loin possible, c'est-à-dire sous l’escalier.

Puis, les heures passant les salves de descentes se firent moins rapprochée pour cesser complètement avant le couché du soleil (je le sais il y avait de petites fenêtres dans la cave). C’est aussi l’avantage avec les humains, ça veut faire les malins sur deux pattes mais c’est quand même plus fatigant qu’à quatre. Du coup, ils sont moins résistants.

Enfin elle vint m’ouvrir. Je montais au galop avant qu’elle ne change d’avis.

Et là surprise terrible … tout était encombré des cartons et de l’ensemble des meubles de lui et elle. « Eux » étaient partis et le nouveau semblait couché (je dis ça car je le sentais mais ne le voyait pas ni ne l’entendais). Il ne restait plus que lui et elle. Ils étaient livides avec de grosses cernes.
J’attendais qu’il finsse de s’échanger leur cigarette pour voir ce qu’il allait ce passer. Et là truc de dingue, plutôt que de me remettre dans la prison pour rentrer à la maison, ils m’ont caressé la tête et m’ont : « bonne nuit spot » …

Ce que je soupçonnais depuis le de la journée se confirme : j’ai un nouveau chez moi !

28 septembre 2005

Une éclaircie graphique

Hé, ca y est, je viens de finir la "refonte" graphique du site. Au début, j'étais parti sur une charte en noir et blanc parce que je suis noir et blanc et puis tout compte fait non, un peu de lumière adoucit les moeurs comme on dit. Z-en pensez quoi ?

v0 Ca c'est la version originale de canalBlog (à peu de choses près)

v1 Ca c'était le début de version en noir et blanc

Il manque évidemment la photo de la charte en noir et blanc mais sous les yeux, vous avez la définitive....

Bientôt, je rajoute des photos de moi

27 septembre 2005

J'ai squatté la chambre du nouveau

Hé ! Je suis fierté car filouterie aujourd'hui... Il s'est passé un truc extraordinaire hier. Je chassais la mouche, une grosse mouche bien grasse et un peu vieille... Les vieilles mouches, c'est plus facile à capturer que les jeunes, j'aime mieux leur odeur aussi mais le problème c'est qu'elles sont moins résistantes que les jeunes donc faut faire gaffe. Ne pas y aller trop brusquement, sinon le jeu s'écourte. Bref, j'étais donc en train de chasser la mouche, elle était là à ramper, à se trainer sur le côté, minable et moi victorieux, je ne la quittais pas du regard. tout ca se passait dans la chambre du nouveau. Il était là et Elle aussi, Elle lui chantait des chansons et le nouveau était en extase devant un hippoppotame vert et bleu et là, ma proie à commencer à s'accrocher à son doigt de pied. Au début, elle ne s'est rendue compte de rien puis je l'ai vu agiter le pied et commencer à le secouer. Voilà, j'étais dégouté, ma mouche a traversé la chambre pour aller se cacher je-ne-sais-où. Je me suis fait remonter les moustaches, et patati que la chambre c'est pas un terrain de chasse, ni de jeu d'ailleurs, et vas-y que je met mes poils partout et que j'ai rien à faire là. Ca c'est son problème ! Elle est gentille mais elle s'emporte tout de suite quand je lui ramène une gaterie... Bref, me voilà expulsé de la chambre sans ma mouche. Déception... Je pensais à ma mouche en me prélassant sur mon lit, à une technique pour la retrouver parce que là, je le sentais, elle était encore dans la chambre, et voilà le nouveau qui se met à pleurer, Elle y va et j'en profite - subrepticement comme on dit - pour entrer avec le neurone énervé par la mouche... J'ai pas fait attention et la voilà qui repart, en me laissant avec le nouveau, dans le noir enfermé, Elle ne m'avait pas vu. J'ai un peu peur dunouveau, je m'en méfie, il est bruyant et surtout imprévisible donc je décide de na pas m'en approcher et de retourner à ma mouche. Je l'ai vite retrouvé mais elle ne voulait plus jouer donc je l'ai mangé et puis j'étais bien embêté. C'est vrai quoi, non seulement, j'étais dans un endroit où je n'avais rien à y faire et Ils ne manqueraient pas de me le faire remarquer et puis j'allais passer la nuit avec le nouveau, ca aussi ca pouvait déclencher des problèmes et puis si j'avais faim moi, tout le monde s'en fout.... Par acquis de conscience, je suis allé sentir les pieds et la tête du nouveau et il n'a pas bougé, il devait dormir. Alors j'ai rodé un petit peu, profité pour me gratter sur tous les meubles et puis je me suis couché, sur le fauteuil... A distance raisonnable du nouveau mais en gardant un oeil sur lui, on ne sait jamais, il est imprévisible comme je vous l'ai déjà dit.... La nuit a été bonne, le nouveau est calme mais un peu ennuyeux quand même. Puis le jour s'est levé et mon angoisse a commencé à croitre... J'allais me faire griller, je me suis caché quand la porte s'est ouverte et je ne sais pas ce qui m'a pris je suis allé la voir, j'avais envie de contact, c'est vrai quoi à la fin, moi aussi je veux des calins et là à mon grand étonnement, Elle a été surprise mais elle a rien dit, enfin presque, Elle a marmonné je ne sais quoi et puis je suis allé prendre le petit déj... En fait je crois que je recommencarais, c'était bien !

22 septembre 2005

De la misère du débordement

Ben voilà, ca fait bientôt une semaine que ce blog est créé et je suis DE-BOR-DE ! Du coup, je n'ai pas encore mis de photo de moi, ca vaut le coup pourtant. J'aime bien ma tête, j'ai un physique plutôt fluet mais vif quand même, on me dit petit, je me trouve normal mais qu'est ce que la normalité ? Moi, je suis un citadin, alors forcément quand je les vois, tous ces mâââles, je me rends bien compte que je ne fais pas le poids.... Je tente la fuite ou j'attaque de dos. Il parait que ce n'est pas une attitude trsè courageuse mais tant que j'ai la paix.... Bref, je m'éparpille, on en était à mon physique. Faut donc que je me tire le portrait, ca va venir... D'abord une description pour vous allécher, faire monter la pression... Je suis donc bicolore, en noir et blanc avec des taches : une à travers l'oeil qui me donne un côté pirate des caraïbes, je me sens un peu Johnny Deep ou Leonardo di Caprio, je ne sais plus mais bref, je me sens star. J'ai une queue de lémurien il paraît, elle est rayée blanche et noire aussi, ca c'est pour le côté aventurier, ca me plait.... Dans la famille on parle souvent de partir, p'tet qu'un jour j'irai chasser les serpents ou les blattes américaines.  et puis j'ai quelques tâches parsemées sur le corps, ca donne un côté décontracté. Si je me contentais d'avoir la queue en couleur et une barre sur l'oeil, je crois que ca me donnerait un aspect austère, moins "déconne" si on veut. Tout ca pour dire que je m'appelle Spot. Ca veut aussi dire plein de trucs et ca reflète bien ma personnalité complexe. Spot comme tâche, comme lieu branché et comme lumière. J'aime bien !

16 septembre 2005

C'est vendredi pourtant

La nuit a été pleine d'aventures. Je suis allé chez les voisins et j'ai remonté une bonne partie des balcons de l'avenue Diderot. Je commence à bien connaître le coin mais comme je suis parti en vacances cet été, je re-découvre mon univers. On croirait pas comme ça mais les odeurs changent au fil des saisons, les ombres se modifient, de nouveaux insectes naissent et apparaissent. Mes préférés à l'automne, c'est les cousins. Ils manquent un peu de rapidité mais sont gros et pleins de petites pattes fines, ce qui ajoute à la difficulté et donc au plaisir pour les attraper. En rentrant ce matin, le petit dernier était réveillé, cool, sa chambre était ouverte. J'ai profité qu'ils soient tous dans le bureau pour aller me planquer un cousin sous l'armoire (je me le garde pour plus tard) et trainer un peu. Et là, je savais que ca allait mal se passer après mais j'ai pas résister ! Un beau fauteuil avec du linge qui sent bon, tout doux, tout propre. J'ai pissé dessus. Après j'ai essayé de faire semblant de rien jusqu'à temps qu'il y en ait un qui s'en rende compte. C'est elle qui s'en est aperçu la première, normalement c'est mieux pour moi quand c'est elle plutôt que lui sauf dans un cas : celui là, celui de ce matin. J'ai tenté la fuite, ca n'a pas marché. Je me suis précipité sous l'armoire pour essayer de récupérer mon cousin avant la dernière tentative d'évasion. Mais elle était là, toute rouge en train de grogner alors j'ai fait la patate. C'est une technique longuement réfléchie et étudiée, elle a fait ses preuves. Je la développerais dans une fiche à part, carrément ! Et même, ce sera une spéciale dédicace pour Gaou. Du coup, elle ne pouvait rien faire et j'ai attendu qu'elle parte. Je l'ai cru et au dernier moment, alors que je commencais à sortir de ma planque, elle a fait demi-tour mais j'ai refait la patate sous la commode quelques secondes. Je ne pouvais pas rester comme ca, la commode est moins adaptée à la patate que l'armoire. Il fallait que je trouve une solution : la course ! alors j'ai couru, couru de toutes mes forces.

Je lui ai échappé mais voilà maintenant, je suis là, à attendre, seul et reclus. Je n'ose pas rentrer et mon cousin m'attends toujours sous l'armoire.... 

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